Sea, Sail & Surf news
L’Atlantique en kite
Première tentative de Manu Bertin !
"Le plus dur, c’est d’arriver un jour sur la ligne de départ"
mercredi 26 avril 2006 –
La voix est heureuse, l’heure de la libération a enfin sonné « Le plus dur, c’est d’arriver un jour sur la ligne de départ. Le reste c’est que du bonheur. Les conditions sont idéales : 25 noeuds et une grosse houle de Nord de plus de 3 mètres. Je vais tenter de me dégager des îles et de parcourir 30 à 40 miles avant de passer la nuit sur mon lit flottant, « Cochise » , le canot pneumatique. »
Devant le phare San Cristobal sur l’île de la Gomera dans l’archipel des Canaries, Manu Bertin s’est donc élancé dans son défi extrême : Traverser l’Atlantique en kite surfing en solitaire en utilisant trois supports différents tous tractés par un kite (cerf volant).
La planche de kite surfing (2,70 m)
Le « Kit Cat » est un catamaran équipé de deux planches de surf
Surf
#Surf
(2,10 m) reliées par une armature métallique sur laquelle est installé un siège
« Cochise », un canot pneumatique de 4,10 mètres tracté par un cerf-volant monofil de type FlowForm
Les trois embarcations permettront donc à Manu Bertin d’être en mouvement permanent. Le kite surf
Surf
#Surf
et le Kit Cat sont deux outils permettant de se propulser à des vitesses comprises entre 10 et 20 nœuds. Le canot pneumatique permettra a Manu de se reposer tout en continuant la progression à une vitesse
Vitesse
#speedsailing
comprise entre 3 et 6 noeuds. Pour améliorer le confort quelque peu sommaire du canot, il sera équipé la nuit d’une tente d’assaut issue de l’alpinisme extrême. Elle possède la particularité de résister à des vents violents.
Reste que traverser un océan en kite surfing en solitaire demande de solides bases physiques et mentales. S’il sera bien seul sur ses trois différents supports, Manu aime à rappeler que « faire d’une discipline individuelle un travail d’équipe a toujours été mon leitmotiv. » À l’instar des grandes aventures de Mike Horn et d’autres, il sera assisté lors des changements de monture par le catamaran « Baies du monde ».
Pour passer de la planche au Kit Cat ou au canot pneumatique, le catamaran servira de plateforme logistique et lui fera passer à la mer ces différentes embarcations. S’il n’est pas question que Manu Bertin monte à bord, la présence de ce catamaran s’impose en terme de sécurité. Cette configuration multi support a été adoptée afin de conserver l’essence même de la discipline : glisse, vitesse Vitesse #speedsailing et légèreté.
Les traversées « offshore » réalisées sur la Manche (Février 2004) et en Méditerranée (Avril 2005) furent des « répétitions » à cette traversée océanique qu’il prépare depuis plus de quatre ans.
Information RivaCom
Voir en ligne : Pour suivre la tentative : www.manubertin.com
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