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Trimarans Ocean Fifty

Pro Sailing Tour : vainqueur du Final Rush à Roscoff, Quentin Vlamynck s’offre le titre 2022

samedi 9 juillet 2022Redaction SSS [Source RP]

Quentin Vlamynck et ses équipiers se sont montrés incisifs, diablement performants et ultra réguliers sur chacun des épisodes du Pro Sailing Tour 2022. Vainqueur des épisodes 1 (Bonifacio) et 3 (baie de Saint-Brieuc), Arkema a remporté ce samedi matin le Final Rush entre Cowes et Roscoff, au terme d’un match très serré avec Leyton et Koesio, qui ont franchi la ligne d’arrivée avec 18 secondes d’écart ! Le circuit des Ocean Fifty Ocean Fifty #multi50 a démontré cette année un niveau de jeu Jeu #jeu d’une rare intensité avec les meilleurs marins européens, toutes disciplines de la voile confondues.

Sam Goodchild sur Leyton remettait cette année son titre en jeu Jeu #jeu , lui qui avait dominé largement les débats sur le Pro Sailing Tour 2021 en remportant 4 épisodes sur 4. Pour cette deuxième saison, il fallait compter sur des bateaux parfaitement aboutis et des équipages encore plus aguerris, le couteau entre les dents, bien décidés à prendre leur revanche : Erwan Le Roux et son Koesio (le plus récent Ocean Fifty Ocean Fifty #multi50 de la flotte), Thibaut Vauchel-Camus sur Solidaires En Peloton-ARSEP, Eric Péron avec Komilfo (nouveau venu dans la classe), Quentin Vlamynck à bord d’Arkema et Gilles Lamiré et son Groupe GCA-1001 Sourires. À leur bord, la crème des navigateurs et navigatrices venus apporter leur expérience et batailler ferme sur tous les types de parcours : Vincent Riou (vainqueur du Vendée Globe 2008), Morgan Lagravière (vainqueur de la Transat Jacques Vabre Transat Jacques Vabre #TJV2015 2021), Pierre Quiroga (vainqueur de la Solitaire du Figaro Solitaire du Figaro #LaSolitaire 2021), Yann Eliès (triple vainqueur de La Solitaire), Mathilde Géron (médaillée d’argent au JO en 470) pour n’en citer que quelques-uns…

De Bonifacio à Roscoff, de belles bagarres sur les inshore et les Défi 24h

Les 7 équipages s’étaient donnés rendez-vous à Bonifacio le 12 mai dernier pour débuter la saison 2 du Pro Sailing Tour. Accueil chaleureux sur le quai d’honneur de la cité médiévale, régates dans un décor de rêve devant les falaises de calcaire, Défi 24h le long de la Corse du Sud… l’épisode 1 du circuit 2022 voyait d’emblée l’équipage d’Arkema remporter la victoire finale devant Leyton et Koesio. Une belle mise en jambes sous le soleil avant d’enchaîner le 22 juin, vingt jours de régates non-stop entre Brest Brest #brest , la Baie de Saint-Brieuc, Cowes et l’arrivée à Roscoff. Leyton, barré par Morgan Lagravière durant l’épisode Brestois dominait haut la main les débats en remportant 4 des 6 inshore et le Défi 24h en Finistère. De quoi mettre la pression à la concurrence au moment d’enchaîner à Saint-Quay-Portrieux l’épisode 3 du Pro Sailing Tour. La baie de Saint-Brieuc réussissait à l’équipage médocain avec 4 victoires sur 6, Arkema empochant l’épisode 3 malgré une deuxième place sur le Défi Offshore vers Cowes remporté par Leyton. Au moment du Final Rush vers Roscoff, la victoire finale n’était pas jouée : 1 point séparait Arkema de Leyton. Le long parcours via le Fastnet, les îlots Skellig et la Bretagne Sud voyait Arkema prendre les commandes de la course poursuivi par Leyton et Koesio, menaçants et déterminés à prendre leur part du gâteau. Quentin Vlamynck avec Mayeul Riffet et Etienne Carra s’octroyaient la victoire en baie de Morlaix ce samedi matin tandis que le podium se jouait sur la ligne d’arrivée pour 18 secondes…

Un Pro Sailing Tour 2022 de toute beauté par ses décors et ses régates acharnées, la réussite d’un circuit complet. Rendez-vous en mai et juin 2023 entre la Méditerranée, l’Atlantique et la Manche, pour la troisième saison du Pro Sailing Tour !

ILS ONT DIT

Quentin Vlamynck (Arkema) : « C’était hyper intense, il y a eu du match dès le début. Après, c’était de la vitesse Vitesse #speedsailing pure, Sam (Goodchild) nous a guidé dans le Solent, c’était magnifique ! Le long des côtes anglaises, il a fallu batailler fort, Leyton est tombé dans une zone de molle, on en a profité pour prendre la tête. Ensuite, nous avons essayé de contrôler, et de creuser l’écart mais à chaque fois, Leyton et Koesio revenaient. Nous avions 14 milles d’avance mais en arrivant à Penmarc’h, on ne faisait pas les malins ! En arrivant, aux Glénan, encore moins… Nous sommes passés entre les cailloux, nous avons fait un bon coup. Et puis, Leyton nous a doublé après les Birvideaux. C’était chaud ! Nous avons beaucoup douté sur la stratégie, il a fallu rester solides dans nos têtes. Il y a eu du jeu Jeu #jeu tout le temps, il ne fallait vraiment rien lâcher ! C’était super au sein de l’équipe, nous avons bien progressé, le bateau est top, tout le monde a bien travaillé… Nous sommes vraiment contents car le niveau de jeu en Ocean Fifty Ocean Fifty #multi50 est très élevé ».

Sam Goodchild (Leyton) : « Cela a été très intense sur toute la course avec un départ incroyable dans le Solent. Le long des côtes anglaises, nous sommes tombés dans une zone sans vent et tout le monde nous a doublé. Cela ne s’est pas joué là mais ça fait quand même un peu mal. Après nous avons tout donné pour essayer de rattraper Arkema mais tenir leur cadence n’a pas été facile. Nous avons réussi à les rattraper un peu mais à chaque fois ils réussissaient à repartir. Honnêtement, ils ont navigué très propre, ils ont fait très peu d’erreurs et ils allaient toujours très vite. Nous avons tout donné et sommes fatigués, car nous n’avons pas beaucoup dormi. On était là pour gagner au classement général, mais au moins, nous avons pu sauver la deuxième place, et nous ne sommes pas déçus car le niveau de jeu a encore augmenté cette saison. »

Erwan Le Roux (Koesio) : « Pour réussir, il faut une équipe à bord et une équipe technique, donc un grand bravo à eux ! La bagarre sur la fin était dingue. Nous avons réussi à nous accrocher à Leyton en mer celtique, mais ils allaient vite, il nous a fallu sortir de notre zone de confort. C’était super intéressant ! Il y a eu un rapprochement à la pointe Bretagne, nous sommes bien revenus, on espérait une mistoufle pour revenir vraiment. Nous avons quand même dormi suffisamment car si tu ne dors pas, tu n’es pas lucide pour prendre la bonne décision. Au passage dans les cailloux de l’île de Batz, nous avons manqué de lucidité justement, il aurait fallu changer de voile pour passer Leyton. Au mieux, nous sommes revenus à 3 milles d’Arkema. Il a été bon, le bateau va vite. Le niveau à vraiment augmenté par rapport à l’année dernière. Et puis, avoir de bons équipiers à bord, comme Yann Eliès, cela fait aussi beaucoup progresser. »

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