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Démoulage et première couche pour l’Oléo-Banjo
Le Cherub de Ronan Gélébart commence sa gestation
lundi 20 mars 2006 –
Ronan Gélébart : « Le moule est super bien venu ! En 15 minutes, la messe était dite ! On a sorti le moule dehors parce que dans la cave, le plafond est trop bas pour le retourner. Ensuite, quelques coups de pied ou de marteau pour enlever toutes les sections ont suffi. Le contre-plaqué est décollé du moule, il casse, mais il se décolle très bien. L’état de surface du moule est très bien lui-aussi. »
« Vous comprenez bien maintenant le but de cette construction ? Les bateaux vont être fabriqués dans ce moule : le gelcoat noir donnera un bon état de surface aux coques. Pourquoi noir ? parce qu’on verra les bulles lorsqu’on imprégnera la résine. Pas bête, non ? »
« Maintenant, on va investir dans les matériaux de construction, et on attaque la première coque. Le moule est ciré, peint et, là-dessus, on a commencé la coque en posant le premier tissu de verre qui pèse 200 gr / m2, c’est très léger. »
« Sur les ailes du Cherub, on pose 2 couches parce que, quand les 2 lascars seront au trapèze, l’aile va sacrément travailler ! Ensuite, sur les photos, vous voyez des bandes noires, c’est le renfort en fil de carbone. Ils partent de l’étrave et forment une poutre jusqu’à l’arrière. Sur les côtés, ils vont renforcer les attaches du mât. L’étrave est renforcée en tissus carbone elle-aussi, dans plusieurs directions de contrainte : pour le mât, le bout-dehors, et en cas de choc avec d’autres bateaux... il faut tout envisager ! »
« La suite ? Quand on l’aura reçue, on collera de la mousse de 10 mm sur l’ensemble, et on remet la même couche de tissus de verre et carbone pour faire un sandwich. »
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