Construction amateur
L’Oléo-Banjo joue dans l’eau du Léon
Premiers bords pour le Cherub de Ronan Gélébart
jeudi 3 août 2006 –

Ronan Gélébart, fin avril : « Le cockpit du Cherub est collé. Le puits de dérive est en place. Les cloisons supportent ce cockpit et créent les caissons de flottaison du fier navire ! Les côtés du bateau sont découpés à la cote finale. Les ailes ont reçu les tubes sur lesquels on se tiendra debout, pendus à un câble de trapèze. Les cales-pied sont collés, pile poil à notre taille pour prendre appuis en montant au trapèze. Cherub ergonomique ! »
Début juillet : « Voici le portique arrière qui éloigne le safran de la dérive pour améliorer la tenue de route. J’enduis le tout, je pose les aiguillots et on peint, on mâte et on naviguera enfin ! Le pontet d’étai sur l’étrave, oui, il faut encore poncer un peu... »
Début août : « Ça y est, le Cherub a touché l’eau et nous, on a pris notre premier bain ! C’est plus stable à l’envers qu’à l’endroit... Avec un pet de mouche, ça ne demande qu’à décoller ! Ce jour-là, il y avait à peine 5 noeuds de vent, mais il est encore en rodage. À noter quelques défauts de jeunesse : la baille à spi est trop petite, ou le spi trop grand... le portique de safran traîne dans l’eau, et il n’y a vraiment pas beaucoup de place dans le cockpit. Quand le canot passe les 30 degrés de gîte, c’est le bain assuré... La règle pour tenir le Cherub : il faut être super mobile, donc jamais assis ou à genoux, mais toujours debout ou accroupi. Chaud chaud chaud !! Enfin, la combinaison intégrale était de trop, surtout dans ce beau pays Léon et son micro climat. »
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