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Volvo Ocean Race

Ian Walker : "on ne peut pas continuer comme ça"

Seul, le skipper d’Abu Dhabi critique l’état des VOR70 après l’étape casse-bateaux du Cap Horn

vendredi 13 avril 2012Information Volvo Ocean Race

La cinquième étape de la 11e édition de la Volvo Ocean Race, entre la Nouvelle-Zélande et le Brésil, a connu le plus important nombre d’avaries au sein de la flotte à ce jour. Après un parcours de 6700 milles, un seul bateau - PUMA Ocean Racing - est arrivé indemne.

Ian Walker est le skipper d’Abu Dhabi Ocean Racing. Son bateau vient d’être chargé au Chili sur un cargo pour rejoindre Itajaí, où le team procédera à la réparation d’un délaminage de coque.

Walker souligne que la casse n’est pas un phénomène nouveau et relativise en rappelant les avaries de la précédente édition.

« En 2008-09, nous n’avions eu qu’une étape difficile, celle qui menait la flotte vers la Chine au départ de Singapour. Il ne faut pas oublier que trois bateaux se sont brisés sur cette étape et que les autres se sont arrêtés. »

Walker déclare cependant que le fait que seul PUMA, le vainqueur de cette étape, soit arrivé indemne, est un signal fort. Quelque chose ne va pas.

« Nous - pas seulement nous, mais toutes les équipes - ne semblons pas être en mesure de passer au travers des conditions difficiles de cette course. Avant le début de l’étape 5, ça allait encore. Nous n’avions pas eu trop de casses jusque là.

« Mais quand vous regardez cette étape, il faut bien se dire qu’on ne peut pas continuer comme ça. »

Walker ne met pas en cause les paramètres de conception ni la qualité de la construction des bateaux.

« Je ne pense pas que vous puissiez blâmer les règles de course et je pense que ces bateaux sont tous très bien construits. Je pense juste que nous les poussons tellement fort, et que les bateaux sont si raides et si légers, que la rupture est inévitable avec les matériaux utilisés. »



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