Vendée Globe
Bertrand de Broc : "Le Vendée Globe, pour moi, c’est vraiment un challenge"
"J’ai le 13e meilleur temps autour du monde, le 11e sur le Vendée Globe. C’est pas mal non ?"
lundi 11 février 2013 –
Bricolage permanent et préparation physique
« J’ai eu pas mal de bricoles sur le bateau : des problèmes de pilote notamment où je me suis retrouvé plusieurs fois avec le bateau parti au tas. J’entendais le pilote bipper et en sortant je voyais le bateau sur la tranche. Mais petit à petit, il a mieux marché. Il a dû se dire qu’il allait me mettre en colère. Mais c’est aussi comme ça que je me suis rendu compte que c’est un bateau extrêmement solide. Autrement, j’ai réalisé que je n’étais pas assez prêt physiquement, je m’étais un peu négligé en cherchant mes sponsors. Les deux premières semaines, j’ai souffert. Là, aujourd’hui, je pourrais partir faire un Vendée Globe. Peut-être qu’un jour on fera deux tours ! »
Des projets pour l’avenir
« J’avais une idée mais François Gabart m’a un peu coupé l’herbe sous le pied. Je voulais monter un grand bateau pour faire le tour du monde en moins de 80 jours sur un grand monocoque. Peut-être en équipage. Je ne sais pas, c’est peut-être encore faisable. Sinon il y a aussi la Transat Jacques Vabre Transat Jacques Vabre #TJV2015 et la Route du Rhum Route du Rhum #RouteDuRhum dans deux ans, une course que je n’ai pas encore finie. Je l’ai faite deux fois mais les deux fois j’ai abandonné. Celle-ci j’aurai le temps de bien la préparer, ça peut être pas mal de m’engager. »
Des images plein la tête
« Juste après le cap de Bonne Espérance, je sors et je vois des milliers de dauphins. Je n’avais jamais vu ça, d’habitude on en voit 10, 20 ou 30. Là j’avais un champ. J’ai voulu prendre une photo mais je n’avais pas la carte dedans. J’ai donc pris la caméra pour filmer ce ballet de dauphins. Autre bon souvenir, mon passage entre le 12e sud et l’équateur : on est tous les soirs sous la pleine lune, le bateau glisse. On met de la musique, on sort du schéma du sud où il y a du bruit sans arrêt. Et quand on se fait deux ou trois jours comme ça, sur une mer lisse avec des bateaux qui avancent à 10-12 nœuds c’est fabuleux. Ce sont de sacrées machines, c’est déjà quelque part une chance de pouvoir naviguer là-dessus. »
Voir en ligne : Info presse Isabelle Delaune / www.votrenomautourdumonde.fr
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