Vendée Globe
Bertrand de Broc : "Le Vendée Globe, pour moi, c’est vraiment un challenge"
"J’ai le 13e meilleur temps autour du monde, le 11e sur le Vendée Globe. C’est pas mal non ?"
lundi 11 février 2013 –
Pour un tel projet, il fallait une arrivée atypique. Parvenu au terme de sa course dans les temps souhaités, Bertrand de Broc a néanmoins été cueilli par un grain d’une violence extrême à son arrivée dans le chenal. Plus de 40 nœuds de vent, une pluie battante, n’ont pas eu raison des spectateurs massés sur les quais qui, stoïques, ont voulu saluer l’arrivée du marin de Sainte-Marine Marine Marine nationale .
Une heure plus tard, Bertrand se présentait sur le podium de la course, puis en salle de conférence de presse où près d’une heure durant, il répondait aux questions des journalistes et du public. La genèse du projet
« Même moi je n’y croyais pas trop. Mais au salon Salon #Salonnautique nautique il y a un an et demi, j’avais rencontré les gens de la communication Communication #Communication du Vendée Globe en leur disant que j’essayais de monter un projet, certes tardif et sans savoir comment m’y prendre. Puis le 21 janvier, à l’anniversaire d’un ami, est revenue l’idée de Votre Nom autour du Monde. Et j’ai annoncé à la presse que je repartais le 23 janvier. Je ne sais pas comment ça s’est fait, mais on a fait des rencontres dans tous les sens et ça s’est fait. Je pense que les choses devaient se faire. »
Au bout du Vendée Globe
« C’est extraordinaire de se dire qu’on va remonter le chenal, profiter des bons moments, se faire plaisir et faire plaisir aussi. Je suis content, car tout le monde est content. Quand on a la chance de pouvoir participer à cette épreuve, qu’on arrive à le faire et qu’on la termine... Remonter ce chenal après avoir fini la course oui, c’est la première fois. Car je l’avais déjà emprunté sur d’autres courses. (rires) Mais le chenal, bien qu’on ait été arrosés, est un moment assez sympa. Ça se mérite, il faut faire le tour. Et ça, c’est fait. »
Sa course
« Le Vendée Globe, pour moi, c’est vraiment un challenge. Ce n’est pas juste un tour du monde en solitaire, il faut aller vite, on use le matériel. C’est une course. Il ne faut pas casser, il faut gérer le bonhomme et le bateau. C’est pour ça que cette course me plaît. J’avais inscrit la phrase des instructions de course dans le bateau : « Départ des Sables d’Olonne et retour aux Sables d’Olonne ». Et on l’a fait, avec un temps plutôt correct en plus. J’ai le 13e meilleur temps autour du monde, le 11e sur le Vendée Globe. C’est pas mal non ? »
L’évolution de la course
« La course a changé. Elle est devenue plus professionnelle, il y a tout un travail d’équipe derrière. Avant on entendait les autres concurrents à la vacation, quand il fallait passer par Saint-Lys Radio. On savait tout. Mais tout change. C’est une autre épreuve aussi, avec les portes des glaces. Mais c’est une question de sécurité des concurrents. C’est plus rassurant, mais ça change la configuration de la course. Elle devient un peu plus tactique pour les régatiers qui font de bonnes trajectoires. Avant on étudiait plus la météo à long terme. C’était aussi à celui qui descendait le plus au sud. »
Voir en ligne : Info presse Isabelle Delaune / www.votrenomautourdumonde.fr
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