America’s Cup

8 - 6 : ORACLE TEAM USA gagne un 5e match consécutif à San Francisco

Un stratégie mise en place par Philippe Presti "semble avoir bien payé"

mardi 24 septembre 2013Information America’s Cup

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Le Defender américain continue son ascension inexorable en finale de la 34e America’s Cup. Aujourd’hui, les Américains, emmenés par le skipper Jimmy Spithill (AUS), se sont adjugés une huitième victoire lors de la 16e course. Pour prétendre à conserver leur titre et l’aiguière d’argent qu’ils détiennent depuis 2010, ils doivent encore totaliser trois points. La machine américaine est en route.


Aujourd’hui, le challenger Emirates Team New Zealand, qui mène encore ce soir le score 8-6, a franchi la ligne d’arrivée 33 secondes derrière le Defender américain. L’unique duel de la journée a été couru dans une brise thermique qui a tardé à s’établir. Les Kiwis stagnent toujours à un point sur les neuf requis pour remporter l’America’s Cup. Un maximum de trois courses reste encore à être disputé demain mardi et mercredi.

Le grand vainqueur de la journée, Jimmy Spithill (AUS) le skipper d’ORACLE TEAM USA commente :

« Lors du départ, nous avons bénéficié d’une super accélération. Notre bateau est vraiment très réactif ». « La procédure de départ fut cependant compliquée car nous devions entrer sur tribord ». « Avec Philippe (Presti (FRA), notre entraîneur), nous avons travaillé tard la nuit dernière pour mettre en place plusieurs stratégies. Celle qui fut appliquée fut la sienne et elle semble avoir bien payé ».

En revanche, si l’avance en terme de score du challenger s’est désormais réduite à une peau de chagrin, Emirates Team New Zealand pense toujours être capable de décrocher le Graal de la voile. Aujourd’hui, l’équipage néo-zélandais a complété une course sans faute majeure.

« Nous restons optimistes, nous savons que nous pouvons gagner » déclare Dean Barker (NZL), le skipper kiwi. « Les équipiers d’Oracle n’ont pas commis d’erreur et ils ne nous ont laissé aucune opportunité à saisir. Nous avons cependant progressé en étant plus au contact sur le premier bord de portant mais ce ne fut pas assez satisfaisant pour leur barrer la route aujourd’hui ».

Emirates Team New Zealand est resté en position défensive toute la course, en virant et en empannant pas moins de 20 fois dans l’espoir de prendre le contrôle du defender. Mais le challenger néo-zélandais n’est jamais parvenu à reprendre du terrain face aux Américains qui ont continué de creuser l’écart tout le long du parcours en cinq bords.

« Nous étions satisfaits de notre position sur la ligne mais ils ont réussi à accélérer avant nous. Nous étions déçus de ne pas avoir maintenu ce léger avantage au moins jusqu’à la première marque » continue Dean Barker.

« L’AC72 est un support totalement unique » explique Ben Ainslie, le tacticien britannique d’ORACLE TEAM USA. « Sur les bords de portant, le bateau en tête a l’avantage de pouvoir contrôler son adversaire et d’éviter les zones sans vent. Enchaîner les virements à bord de ces bateaux est vraiment physique mais les régates à bord de ces catamarans sont passionnantes ».

Qu’est-ce qu’il en dit Kiki ?

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