Figaro-Bénéteau
Clarisse Crémer : "J’avais envie de plus. La Transat AG2R La Mondiale est une super transition"
jeudi 11 janvier 2018 –
Quelques mois seulement après sa superbe deuxième place en série lors de la Mini Transat, Clarisse Crémer s’est déjà lancé un nouveau défi : participer à la Transat AG2R La Mondiale, dont le départ sera donné le 22 avril prochain de Concarneau. Pour relever ce challenge, elle fera équipe avec Tanguy Le Turquais qui, fort de son expérience récente sur le circuit, pourra la guider dans ses premiers pas en Figaro.
Ils sont soutenus dans cette folle aventure par Everial. Déjà partenaire de Clarisse sur la Mini Transat, le groupe, expert en matière de conservation, de traitement et de valorisation des documents et flux d’informations, a choisi d’aller encore plus loin et accompagne cette fois Clarisse et Tanguy en tant que sponsor principal. Ils sont également soutenus par TBS qui souhaite établir un partenariat dans la durée avec Clarisse.
Clarisse, pourquoi ce nouveau challenge de participer à la Transat AG2R La Mondiale ? Qu’est-ce qui te plaît dans cette course ?
« J’ai découvert la course au large il y a tout juste deux ans, mon défi Mini Transat s’est terminé il y a peu, difficile de raccrocher les crampons après avoir vécu de si belles aventures en mer… J’avais vraiment envie de plus. La Transat AG2R La Mondiale est une super transition, il y a un très gros niveau chez les concurrents sur un support encore plus exigeant, c’est une parfaite façon de me tester. De plus faire du double est à mon avis un moyen incontournable pour apprendre, non seulement en technique mais aussi en gestion de soi. Passer plus de 20 jours en mer seulement à deux doit être une expérience de dingue ! »
Parle-nous de Tanguy Le Turquais...
« Tanguy m’a proposé de participer à cette course il y a quelques mois mais je n’étais pas prête à me lancer, je voulais à tout prix rester concentrée sur ma Mini Transat. A l’arrivée au Marin, cela m’a paru évident. Cependant, le fait que l’on soit un couple ne m’a pas forcément séduite au départ car pour être performant en mer il faut être en mode guerrier et non en mode amoureux ! Mais je pense que l’on a pas mal d’atouts : on se connait très bien, on peut anticiper les défauts de l’autre. Tanguy est hyper fort en technique et commence à bien connaître son Figaro 2 (sur lequel nous allons naviguer), et moi je vais essayer d’être un plus en navigation. Mais il est vrai que je suis clairement le bizuth du duo ! Globalement on est d’ailleurs des petits nouveaux sur le circuit mais on a une belle niaque nous aussi. »
Tu vas découvrir le Figaro Bénéteau 2, qui est un monotype à la différence des Minis, ainsi que la difficulté du circuit, comment appréhendes-tu ce changement de support ? Quel sera votre objectif sur la Transat ?
« J’ai hâte de me confronter à ce grand machin (plus de 50% plus que mon dernier bateau quand même) ! Je sais que je vais me sentir super nulle au début mais j’aime énormément apprendre donc je pense que ça va me plaire. Mais je n’oublie pas non plus que le niveau sur le circuit Figaro Bénéteau est tout simplement inouï ! Notre objectif est donc d’être fiers de nous. Cela veut dire progresser vite pendant ces trois mois de préparation, faire une belle trajectoire entre Concarneau et Saint Barth, essayer de ne pas accuser un trop gros déficit de vitesse par rapport aux ténors du circuit et trouver des solutions en cas de pépin. Le reste devrait suivre. Un top 10 serait énorme. »
Tanguy Le Turquais : « Un duo complémentaire
Tanguy, ce sera ta deuxième participation à la Transat AG2R La Mondiale, tu y reviens avec plaisir ?
« Ma première participation (avec Hervé Aubry en 2016) a été un peu gâchée par un gros souci technique le long du Portugal. Nous avions décidé de boucler le parcours quand même donc je n’ai aucun regret mais j’avais très envie de prendre ma revanche ! »
Qui a lancé cette idée de participer ensemble à la Transat AG2R La Mondiale ? Quels sont vos atouts à ton avis ?
« C’est moi qui l’ai proposé à Clarisse il y a quelques mois. Même si nous n’avions pas été en couple, j’aurais voulu la faire avec elle. Je suis convaincu qu’elle est un marin d’exception et que nous serons hyper complémentaires. Elle a beaucoup de rigueur, vient du monde du Mini et nous allons progresser ensemble sans complexe. »
Clarisse est bizuth en Figaro, comment allez-vous vous préparer à ce challenge en si peu de temps ?
« Avec mon expérience sur la Solitaire URGO Le Figaro la saison dernière, je commence à avoir une bonne idée des points à travailler, donc on a trois mois pour tout donner. Nous allons naviguer le plus possible (première navigation prévue ce samedi !) et ne rien laisser au hasard sur la préparation du bateau. »
– Info presse Julie Cornille