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Trophée Jules Verne

Geronimo fait demi-tour quand Orange se prépare au départ

Possible lancement dimanche pour Bruno Peyron

vendredi 13 février 2004Christophe Guigueno, Redaction SSS [Source RP]

Bruno Peyron avait annoncé prématurément un retour vers Brest Brest #brest de l’équipage d’Olivier de Kersauson. Même si l’information n’étais pas fondée, le temps lui a donné raison puisque l’Amiral a annoncé son retour à terre faute de genaker... De son côté, le skipper d’Orange vient de lancer le branle bas de combat pour un éventuel départ de Lorient Lorient L’actualité du port de Lorient et de sa région. dimanche afin de rejoindre la ligne de départ du Trophée Jules Verne au large d’Ouessant.

Geronimo revient au départ

Geronimo revient !
Photo : J.Vapillon / Cap Gemini Ernest and Young / DPPI

Après la rupture de son second gennaker, Geronimo remonte à Brest Brest #brest pour réparer et reprendre un nouveau départ pour le Trophée Jules Verne.

Pour cette tentative de Trophée Jules Verne, Geronimo avait embarqué trois gennakers. Conçue comme un hybride de spinnaker et de génois, d’où son nom, cette voile est le moteur principal du bateau par vents légers à moyens, autant dire, l’un des principaux vecteurs de vitesse Vitesse #speedsailing dans les alizés et les zones de calmes. Deux de ces voiles sont neuves et ont été livrées en Décembre, spécialement pour le tour du Monde, avant d’être testées en mer en Janvier.

Le premier genaker avait rendu l’âme dès le départ, et le second aujourd’hui, de la même façon et pour, semble-t-il, les mêmes raisons. Le troisième étant identique, sa fiabilité théorique est faible. Il faut donc les modifier pour repartir. La seconde moitié de l’Atlantique, puis toute sa remontée lors du retour ne peuvent s’envisager sans ces voiles, sauf à faire perdre le tiers de son potentiel à Geronimo. Possible pour une course, incohérent pour une tentative de record Record #sailingrecord , d’autant que le trimaran n’est qu’à dix pour cent du parcours, à quelques jours de la ligne.

La décision a donc été prise de revenir à Brest Brest #brest , modifier ces voiles et recouper la ligne de départ.

• Olivier de Kersauson à 17H00 (HF) : "On est à 6/7 jours de route de Brest"

« Nous sommes dans les temps pour remonter, on n’est pas loin. On est à 6/7 jours de route de Brest, on a le temps de retourner à la voilerie pour remettre les problèmes à plat.

Vraisemblablement, on va trouver une solution à ce problème mécanique, complètement imprévisible, ça nous laisse le temps de revenir dans des délais relativement rapides ».

Temps de Réparation : « En confectionnant les pièces différemment et les montages aussi, ça devrait permettre d’éviter ces cisaillements et ces ruptures. Je pense que le problème pourrait être réglé en 2 ou 3 jours et après refaire route ».

Météo : « Je pensais faire demi-tour sur des conditions météo défavorables, si c’était mauvais on rebroussait chemin. La météo n’était pas terrible mais on s’est bien amusés car on est passé par des trous de souris, on a fait du joli bateau. On a même repris au bateau américain 30 heures en moins de 4 jours de navigation. Ça nous donne une idée précise du potentiel de Geronimo ».

Les Voiles : « C’est tout le problème des voiles neuves, on ne tire pas trop dessus à l’entraînement pour qu’elles le restent, et là paradoxalement, nous n’avons pas trop tiré dessus et ça a cassé ! Ça ne sert à rien de se plaindre, tout ça c’est du passé.

L’actuel de Geronimo, c’est maintenant de remonter à Brest, de passer à la voilerie, de remettre ça propre et de recouper la ligne de départ. Ça va se régler.

Ça ne sert à rien d’épiloguer, on se retrouvera bientôt dans une nouvelle descente de l’Atlantique, sauf si le destin nous met 40 baleines en travers de notre route ou 60 calamars géants ».

Cohérence de l’Équipage : « L’équipage de Geronimo est formidable, en manœuvre, quand il a fallu récupérer la toile déchirée, ce n’est jamais simple, les manœuvres ont été impeccables. Pas un seul morceau de tissu n’est tombé dans l’eau. Tout était nickel. Nous sommes, avec l’équipage, exaspérés et très content à la fois de cette navigation ».

Réaction de l’Équipage : « Lorsque j’ai annoncé que nous faisions demi-tour, je n’avais pas besoin de le dire, ils avaient tous bien compris qu’avec cette casse mécanique, on ne pouvait pas continuer après seulement 4 jours de mer depuis le départ. Et continuer un tour du monde en ayant en soute 400 kg de voile qui ne servent plus à rien et qui ne sont plus utilisables, et un gennaker qui risque, pour les mêmes raisons, de se déchirer comme les deux autres. C’est un problème de tissu, il ne faut pas jouer avec ça... »

Info RIVACOM / http://www.trimaran-geronimo.com

Code Orange à Lorient Lorient L’actualité du port de Lorient et de sa région. pour l’équipage de Peyron

Bruno Peyron, en liaison avec son routeur, le météorologue Australien Roger Badham, vient de déclancher le « code orange ». Cela signifie qu’une fenêtre météo est entrouverte et qu’un départ du maxi-catamaran Orange II est possible si les conditions météorologiques se confirment dans les 24 heures 24 heures Record de distance parcourue sur 24 heures à venir.

Bruno Peyron : « Nous observons depuis hier l’évolution d’un système météorologique qui, malgré le magnifique anticyclone qui est au dessus de nos têtes, pourrait nous ouvrir la porte d’un départ potentiel lundi. En fait, si cet anticyclone se déplace de très peu, cette situation pourrait engendrer une direction et un angle de vent favorable pour nous. Nous avons donc le devoir de nous préparer à cette éventualité qui correspondrait curieusement jour pour jour à la date annoncée pour notre début de stand-by. Toutes les équipes sont donc à pied d’oeuvre à Lorient Lorient L’actualité du port de Lorient et de sa région. pour terminer la préparation et l’avitaillement du bateau avant demain après-midi. D’ici-là, tous les logiciels de routage tournent pour nous permettre de visualiser au mieux les différentes évaluations de temps possibles pour notre descente jusqu’à l’équateur. Nous prendrons vraisemblablement notre décision demain en fin de matinée après une prochaine réunion météo avec « Clouds » (Roger Badham). Si la fenêtre se confirme, nous larguerons sans doute les amarres dans la journée de dimanche ».

Info Mer & Media / http://www.orange.fr

Pas de Jules Verne pour Steve Fossett

A noter que l’Américain Steve Fossett qui est le premier à s’être lancé cet hiver autour du monde en équipage ne participe pas au Trophée Jules Verne.

Effectivement, le skipper de Cheyenne n’est pas membre de l’association Trophée Jules Verne qui lui demandait 30 000 € de frais d’inscription puis 11 000 € pour toute tentative.

Le temps du catamaran de 38 mètres serait quand même validé puisqu’il sera réalisé, si record Record #sailingrecord , sous la surveillance du World Speed Sailing Council.

Ce matin à 5h00 TU, Cheyenne était repéré à 21 milles dans l’ouest de l’île de San Antao dans l’archipel du Cap Vert. Mais le géant comptait 523 milles de retard surle temps de référence (Jules Verne !) du catamaran Orange 1.

Pour suivre la course de Cheyenne : http://www.fossettchallenge.com



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