America’s Cup
Emirates Team New Zealand s’offre un piqué lors du 1er match de la finale de la Louis Vuitton Cup
Les Kiwis ouvrent le score 1-0 en finale face à Luna Rossa Challenge
dimanche 18 août 2013 –
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Les deux challengers finalistes ont chacun été victimes de diverses avaries à différents moments de l’unique course de la journée. La seconde manche du jour programmée à 14h10 a été reportée à demain dimanche, en raison du dépassement de la limite maximale de vent, fixée à 19 nœuds par le Comité de course pour aujourd’hui.
Luna Rossa a été contraint de réparer sa dérive tribord juste avant le départ qui l’a finalement obligé à abandonner la course après son passage à la deuxième marque du parcours.
« Une pièce du système de relevage de la dérive a cédé » explique le skipper de Luna Rossa, Max Sirena (ITA). « Nous avons effectué un peu de maintenance récemment sur la dérive pour optimiser ‘l’aéro package’. Cela faisait cinq jours que nous naviguions ainsi et aujourd’hui cet élément a cassé. Par chance, la rupture est survenue en navigant sur un bord de portant et non lors d’un empannage, sinon nous aurions également pu perdre le contrôle de notre AC72 AC72 #AC72 ».
En revanche, Emirates Team New Zealand a réussi à compléter le parcours en cinq bords mais leur AC72 AC72 #AC72 a spectaculairement enfourné en plantant ses deux étraves lors de l’abattée, juste après avoir enroulé la troisième marque au vent. La vitesse Vitesse #speedsailing Aotearoa a alors brutalement chuté de 40 à 13 nœuds, en éjectant deux équipiers par dessus bord, Rob Waddell et Chris Ward.
Les deux wincheurs ont vite été récupérés sains et saufs par leur équipe technique en mer, mais l’immersion subite sous des tonnes d’eau a naturellement causé de nombreux dégâts à bord ainsi qu’une belle frayeur à l’équipage.
« Nous sommes surtout ravis que personne ne soit blessé. Toute le monde est encore sous le choc mais nous étions en course et à bord de ces machines nous savons que tout peut arriver » déclare, le skipper néo-zélandais Dean Barker.
« Avec le recul, les conditions n’étaient pas si extrêmes mais si vous ne faites pas le nécessaire quand il faut, les choses peuvent rapidement mal tourner. Et cet après-midi, nous avons visiblement raté la manœuvre. Nous allons analyser nos données. L’équipage va se remettre de ses émotions et nous serons à nouveau d’attaque demain ».
Peu avant le coup d’envoi de la finale de la Louis Vuitton Cup, l’actuel Defender américain, ORACLE TEAM USA a pris le départ de deux courses à bord de ses deux AC72. Le skipper Jimmy Spithill (AUS) a remporté la manche qui était retransmise au public, en s’imposant face à Ben Ainslie (GBR) avec 33 secondes d’avance.
« Notre équipage est très talentueux et la possibilité de s’entraîner avec deux bateaux constitue aussi un véritable avantage » explique Jimmy Spithill. « Même si cela nécessite deux fois plus de travail surtout pour toute notre équipe technique » ajoute-t-il. Avec Ben, nous avons mutuellement repoussé nos limites afin de remporter à nouveau l’America’s Cup America's Cup #AmericasCup ».
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