SeaSailSurf SIX•5

La règle de jauge du SeaSailSurf SIX•5

Les limites d’un cadre ’No Limit Inside’

dimanche 6 avril 2003Christophe Guigueno

Voici la règle 1.0 qui définit la jauge de type ’No Limit Inside’ du SeaSailSurf SIX•5. Cette jauge est ouverte à toute modification. Pour cela apporter vos commentaires en utilisant le forum ci-dessous. Cette jauge, une fois finalisée, sera proposée dans le cadre d’un concours d’architecture navale ouvert aux jeunes architectes (qui ont dessiné et/ou construit moins de dix bateaux à voile).


R1. Objet

R-1-1 L’objet de la règle de jauge du "SeaSailSurf Six•5" est de définir un cadre (’No Limit Inside’) dans lequel tout est autorisé question gréement, matériaux, électroniques, etc. Tout ce qui n’est pas interdit est donc autorisé.

R-1-2 Ce cadre doit permettre à tout voilier jaugé ou ayant été jaugé par la Classe Mini de concourir.

R-1-3 L’objet de cette jauge n’est pas de concurrencer la jauge Mini mais d’offrir un cadre d’expression ’No Limite Inside’ dans le but de régater en baie, en flotte ou en match-racing.

R-1-4 La jauge "SeaSailSurf Six•5" n’est pas destinée à définir une classe de bateau de course au large. Elle doit respecter les normes européennes et internationales de sécurité pour des régates à moins de 5 milles d’un abris.

R2. Dessin

Avant propos : Un bateau conforme à la jauge "SeaSailSurf Six•5" est un monocoque de type quillard. Cela veut dire que la carène du voilier possède un seul plan de flottaison, à l’état stationnaire ou en navigation sous voile, dans lequel la profondeur de coque dans toutes ses sections ne décroît pas en direction de l’axe de symétrie.

R-2-1 Longueur

R-2-1-a La longueur de la coque ne doit pas dépasser 6,50 mètres.

R-2-1-b Cette longueur ne comprend pas les safrans, leurs ferrures, les ferrures de sous-barbe (dépourvues d’artifices ayant vocation à allonger la longueur à la flottaison) ainsi que les balcons.

R-2-1-c La coque s’entend entre la perpendiculaire de l’étrave et l’arrière de la voûte.

R-2-2 Cadre

R-2-2-a Les mesures sont faites dans l’assiette de jauge définie en R-2-4.

R-2-2-b La largeur maximum de coque est de 3 mètres, y compris pour les extrémités des quille(s), safran(s) et dérive(s).

R-2-2-c La largeur hors tout est de 5 mètres pour toute autre extrémité y compris les extrémités des ailerons de rappel (mobiles) et de la (ou des) tête(s) de mât(s) (mobile).

R-2-2-d La longueur hors tout, mesurée de la verticale du point le plus en arrière du bateau à l’arrêt ou en navigation, à la verticale du point le plus en avant du bateau à l’arrêt ou en navigation est de 10 mètres (soit de l’extrémité arrière de la bôme ou des safrans à l’extrémité avant du bout dehors).

R-2-2-e Le tirant d’eau maximum est de deux mètres, quelque soit l’angle de gîte du bateau et la position de l’appendice ou des appendices mobiles.

R-2-2-f La mesure du dessous de la quille jusqu’au point supérieur de la voile la plus haute doit être inférieure ou égale à 14 mètres (espar et quille à la verticale et bateau à l’arrêt en position de stabilité).

R-2-2-g Quelle que soit leur position, les appendices (quille, dérives, safrans, etc.), les espars mobiles (comprenant les barres de flèche ou toute autre extrémité dépendante) ne doivent en aucun cas sortir de leur cadres respectifs pour une gîte nulle.

R-2-3 Sécurité

R-2-3-a La coque doit être étanche et insubmersible.

R-2-3-b Le cockpit doit être équipé d’un système lui permettant de se vider de façon automatique en navigation.

R-2-3-c Le fond du cockpit doit être situé au dessus de la ligne de flottaison à l’arrêt.

R-2-4 Stabilité

R-2-4-a Le bateau sera testé à vide à l’exclusion des éléments listés ci-dessous :
 poids fixes : l’accastillage installé à poste fixe ; les palans de quille usuels pour les quilles mobiles ; les ballasts.
 poids mobiles : les safrans ; le système de barre ; la bôme dans l’axe ; les drisses descendues au pied de mât d’un côté, dans leur accastillage usuel de l’autre ; les bastaques et pataras, ainsi que leurs palans, tendus ; les dérives, safrans relevables et éléments de rappel en position haute.

R-2-4-b Aux grands angles

R-2-4-b-1 Le bateau ne doit pas présenter de voie d’eau.

R-2-4-b-2 Il doit présenter un coupe de redressement positif, avec une charge de 45 kilogrammes en tête de mât (non inclus la poussée d’Archimède) positionnée à 14 mètres de l’extrémité de la quille, tous panneaux ouverts et dans la plus mauvaise configuration concernant les lests mobiles, les ballasts, le ou les mât(s).

R-2-4-b-3 Ce contrôle de jauge est effectué avec le point de fixation du de la charge au niveau de l’eau.

R-2-4-c Aux petits angles
 Le bateau doit présenter un angle de gîte maximum de 10°, dans sa plus mauvaise configuration concernant les lests mobiles, les ballasts et le ou les mâts.



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