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Jean-Pierre Dick : "c’est parfois un avantage d’être derrière"
jeudi 2 mai 2002 –
Depuis, il ne cesse de naviguer et principalement en monotype Monotype #sportboats : J24, First Class 8, Jod 35…, où il accumule victoires sur victoires. En 2001, il remporte le Tour de France à la Voile en Mumm 30 sur Virbac - Saint Raphaël - Générali et en 2002 le Spi Ouest Spi Ouest #SpiOuest France-SFR en Open 7.50.
Jean-Pierre souhaite découvrir de nouveaux horizons et s’inscrit à la Regata Rubicón, à laquelle il participera sur le monocoque 60 pieds open, Virbac - Saint Raphaël - Générali
Ces bateaux sont plus connus pour courir en solitaire. Que vous apporte une course en équipage ?
Le premier objectif est d’apprendre ce bateau. En équipage, je pourrai ainsi avoir une vision plus large de la bonne marche du navire et confronter les avis. Cela permet de comparer les différentes options possibles en terme de réglages de voiles. Malgré une légère expérience en monotype Monotype #sportboats et en "Open 7.50", on imagine que cela ne va pas être complètement différent, même si ce sont des bateaux plus difficiles à manœuvrer. Cette course est un élément majeur pour le projet que nous sommes en train de monter.
Quelles sont, à votre avis, les clefs de ce parcours ?
Le parcours est très intéressant avec une première étape qui devrait aller vite avec un dégolfage qui pourrait être difficile à négocier. Pour la deuxième étape, une partie rapide encore jusqu’à Gibraltar. Là, première inconnue : dans quel sens ça soufflera ? C’est un lieu difficile en terme de situation météorologique. Après, la Méditerranée est une mer capricieuse par essence un peu instable, avec des trous d’air, des zones de thermique et enfin, l’arrivée dans le Golfe de Gênes, l’influence du vent d’Aoste, Mistral… C’est la mer sur laquelle je navigue et c’est parfois un avantage d’être derrière, cela te permet de contrôler le bateau devant, donc d’éviter des zones tampons. La Med va nous réserver son lot de surprises.
Qui sont les équipiers qui embarqueront avec vous ?
J’ai déjà sélectionné une partie de mon équipage, mais ce n’est pas évident à cette période. Le projet est monté un peu tard et quand tu as, à la même période, un championnat IMS, une course en multicoque et des épreuves en mumm 30, cela déstabilise un peu la bourse aux équipiers. Le noyau dur sera formé de Laurent Delage et Nicolas Albineau qui font partie du team. Pour les deux autres, rien est encore fait.
Quelles sont les modifications apportées à ton bateau cette saison ?
Dans un premier temps, on va se contenter de comprendre ce bateau. J’espère beaucoup pouvoir naviguer avant avec Michel Desjoyeaux pour la prise en main du voilier et je ne désespère pas de l’embarquer à bord pour qu’il vienne nous donner un coup de main sur la course. J’arrive sur cette série, je vais d’abord regarder et me faire une idée ; et au fur et à mesure, on fera avancer le bateau. J’espère que la première étape sera un bon "speed test" pour mon équipage.
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